« Au sujet des compétitions de Taï Chi Chuan » (retrouvez le texte ici)
Le nombre croissant de tournois de poussée des mains et de la forme et l’esprit à l’œuvre derrière cela constituent une évolution DÉPLORABLE.
La poussée des mains n’est pas la domination du fort sur le faible ou la victoire du rapide sur le lent. C’est la soumission de la volonté jusqu’au plein accomplissement de la douceur, telle qu’un vieil homme frêle de 75 ans, complètement détendu, peut faire valser un champion de judo de 110kg.
Faire de la compétition de Taï Chi dénature l’art.
Les tournois excitent les individus à la surtension et à la transpiration en les poussant à se bousculer les uns les autres hors du cercle (TUI SHOU). Non seulement les principes du Taï Chi sont absents mais ce qui s’y passe est ABSURDE.
Un bon lutteur de sumo pourrait traverser les tournois de Taï Chi comme le vent sur les blés.
Le Taï Chi Chuan bien fait est le meilleur des arts martiaux. Mal fait, c’est le pire.
Sous l’influence grandissante de l’esprit de compétition, l’échelle des valeurs du Taï Chi bascule dans la mauvaise direction.
Un autre prix que paye un étudiant qui pratique une mauvaise poussée des mains est la perte de son aptitude martiale.
Au Taï Chi la « fonction » vient par osmose, de la pratique diligente des principes. Il ne s’agit pas tant de l’acquisition de techniques que de la restructuration du corps et de la psyché, « jusqu’aux atomes du corps », pour devenir « résistant comme un petit enfant ».
Faire la poussée des mains comme un match où l’on se bloque et se bouscule ne permet d’accomplir AUCUN des changements intérieurs nécessaires.
Merci à Grand Maître.
Ce jour d’où jaillit la lumière de ce maître, je suis
conforté dans ma petite Vérité sur cet Art merveilleux
Louis Wan Der Heyoten
Lundi 26 Août 2019
Merci!!!